Tag tag Badaboum !, revoilà le tag-o-tag du Thom...
« Qui a mis en relation la pensée de Pascal
nous rappelant que la vie est misérablement courte
et celle d'Einstein découvrant que plus on va vite,
plus le temps est court ? »
Je me suis donc fait taggué. Non, pas la façade de ma maison. D’ailleurs, je n’ai pas de maison. Il s’agit plutôt d’un truc qu’on chope sur les blogs à trop y fréquenter de joyeux freaks tendance oulipo. Et mon taggeur s’appelle Thom. Déjà que, depuis peu, le Thom me faisait bosser - parfois même le jour du Seigneur - pour lui servir tout chaud comme des croissants des petits crobards destinés à accompagner ces éditos hebdomadaires...
Voilà qu’après ces quelques semaines d’a-tu et à-toi collaborationnesques, il me maile ceci (je résume) : « La semaine prochaine pas d’édito, car j’ai… une soupe sur le feu, je suis au lit avec la grippe, suis parti à Tombouctou, je passe en vedette américaine au Lido (biffez les mentions inutiles) », ou je ne sais plus quelle excuse bienvenue... Je me dis : ok, c’est bien de briser les habitudes dans un jeune couple (on prend vite des habitudes). Résultat des courses ? Lundi matin, il m’envoie ce message : « Alf, j'ai honte...finalement, je vais faire un édito...aujourd'hui ! C'est venu comme ça, en fait c'est une critique de bouquin qui s'est changée en édito. »
Du coup, moi, je me rue sur mes crayons, abandonnant lâchement le super-boulot urgent qui criait « mayday » sur mon bureau depuis des lustres déjà. Ceci étant dit, j’avoue : j’aime ces moments buissonniers, ravis à la vie trop quotidienne qui nous ennuie et nous assaille. Petit crobard envoyé fissa donc, sur le thème de la banlieue. Vous connaissez la suite : Thom a évidemment utilisé mon dessin mais il a fait… une critique de bouquin et pas un édito ! Sacré Thom.
Là, je me dis : allez, je peux retourner le cœur tranquille et l’esprit apaisé à mes chères études. Que nenni, le fourbe me taggue sauvagement, comme on ferre un poisson dans le ruisseau. Nouveau mail du Mr Thom : « Sache que je suis vraiment DESOLE pour le sale coup que je viens de te faire sur Le Golb...mais tu comprends...je ne savais pas vers qui d'autre me tourner :-D ».
Un tag ? Kesako ? A oui, ok un tag… Après un petit tour sur le blog de jdm et de Idothée, où tout cela a commencé me voilà donc nominé pour répondre à trois questions fort embarrassantes et en inventer une quatrième pour une prochaine victime que je dois désigner.
Mais avant tout, et après ce long avant-propos (oui, je fais un peu mon Thom là, j’ai même pensé à mettre l’entièreté de ce texte en caractères liliputiens, comme sur son blog où vous vous abîmez comme moi les yeux régulièrement), avant tout donc, je dois répondre à ces deux questions :
Question 1 – (de jdm) : « Qui a mis en relation la pensée de Pascal nous rappelant que la vie est misérablement courte et celle d'Einstein découvrant que plus on va vite, plus le temps est court ? ».
D’abord, à la première lecture, j’ai cru à une blague. Puis, en suivant d’heure en heure les échanges de coms relatifs à ce tag, jdm nous a éclairé la chandelle. En gros : « n’allez pas chercher trop loin, bande d’intellos foireux, la réponse coule de source, quasi ». M’alpaguant au passage avec une citation mao-tsé-tungo-dalaïlamesque : « il vaut mieux chercher là où il n'y a rien plutôt que trouver là où il y a quelque chose ». Je sais pas pourquoi… mais cette phrase m’a rappelé les idées noires de Franquin, ses contrepèteries impérissables, genre : « il ne faut pas confondre quêter avec sa raquette et rater avec sa quéquette », mais ceci n’a rien à voir, je vous l’accorde. J’essaie juste de faire diversion, de gagner un peu de temps avant de répondre… quelque chose… Je sue à grosses gouttes-là, avec la peur de la ‘réponse blanche’ qui me tenaille au slip.
D’après jdm, la réponse est « connue dans (sa) famille et (son) voisinage par des humains qui n'ont pas l'internet et qui n'ont même pas fait d'études secondaires... »
J’ai envie de dire : ça se complique !
Alors, finalement ,voilà mes réponses : Je pense en n°1 à notre Jean-Claude Van Damme national (quoique Eddy Merckx aurait pu la faire aussi celle-là, ou Darry Cowl), puis en n°2 à Sid Vicious ou à Cobain (ben oui… « la vie est trop Kurt », comme disait madame Love). Mais j’ai tout faux je crois, non? Et je ferai pas semblant de pas savoir, ni de savoir, juré.
Disons Jean-Claude quand même. En attendant, passons à la seconde question :
Question 2 (Idothée) : En quoi peut-on dire en s'appuyant sur les suites de Fibonacci que Don Juan était un fin théoricien de l'infini à travers sa relation avec les femmes.
Bon c’est là que j’hésite entre le gros rouge qui tache, le petit jaune qui soigne ou l’Alca Seltzer mélangé au cognac…
Sachant que :
u1=0; u2=1
et un= un-1+un-2 pour tout n>2
Et que:
un et un+1 sont premiers entre eux
lim(un/un+1)=(racine(5)-1)/2 (nombre d'or)
Et que :
un=run-1+sun-2 pour tout n>2
u1=a; u2=b avec a,b,r,s réels fixés.
Et en multipliant le coefficient de probabilité par l’âge du capitaine qui chausse du 44 et fume du tabac blond, on obtient donc :

Ma réponse 2: parce que, quelque part, il rêvait d'inventer le GANG BANG perpétuel.
Ouf, suis pas sûr de la réponse mais serai content de passer la patate chaude à un autre, avant qu’elle explose en vol…
Mais d'abord, la question posée par le maître d’œuvre de ce jeu étrange :
Question 3 - (Thom) : Quel est selon toi le point commun secret entre la question 1 et la question 2 ?

Ma réponse 3:
jdm et Idothée
fument la même
moquette.
Ma question sera donc pour…G.T.!
Question 4 (Alf) :
Si tu devais impérativement choisir entre le cœur ou le cerveau pour apprécier la musique, quel organe choisis-tu de conserver… et pourquoi?
Désolé G.T., mais elle est pour toi celle-là !
PS : vous pouvez suivre le cheminement du tag chez Kikimundo (belle carte… comme une carte aux trésors )