In my nowhere'land
Il est de ces moments propices
à figer le temps.
On profite alors pleinement de l’instant.
Comme ce soir.
Aujourd’hui, dernier jour de travail.
Demain, 1er jour des vacances, l’éclosion du mois de juillet, l’été, la mer, enfin.
Entre les deux, un moment figé.
Plaisir de l’entre-deux mondes, du « nowhere’land ».
Comme de s’asseoir entre deux étages
sans avoir plus rien à faire que rien faire,
regarder autour de soi sans but,
écouter les bruits de la maison sans raison,
sans avoir envie ni de rejoindre
l’un ou l’autre des deux étages,
là où le monde s’agite et « vit ».